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DAVID ARNOLD - JAMES BOND PROJECT

SHAKEN AND STIRRED

 

Genese du projet

C’est en 1997 que David Arnold réalise l’album « Shaken and Stirred : the David Arnold James Bond Project », un concept exceptionnel réunissant de grands artistes du rock et de la pop autour d’un vibrant hommage à son compositeur de musique de film favori en la personne de John Barry, le but étant aussi d’apporter un nouveau souffle musical aux chansons écrites pour les Bond et qui ont baigné l’enfance d’Arnold, des chansons écrites par John Barry en collaboration avec les meilleurs paroliers anglais spécialisés dans l’écriture de chansons pour film tels que Don Black, Leslie Bricusse, Hal David, Lionel Bart, Tim Rice et bien d'autres tout aussi importants. 

 

« Shaken and Stirred » était un concept audacieux et assez risqué pour David Arnold qui visait alors une relecture personnelle des musiques qui ont déjà eu un certain impact auprès du public et qui possèdent encore une modernité dans l’âme voire pour certaine une intemporalité à toute épreuve.

C'est toute l'intelligence et le savoir faire du créateur de la chanson « Play Dead » que de mettre fortement à contribution ses talents de technicien musical et de compositeur afin de se réapproprier chaque chanson et musique des « James Bond » comme si elles étaient nouvelles.

Au sujet du travail d’Arnold, John Barry déclarera même : « il a été très fidèle au contenu mélodique et harmonique, mais il a ajouté une toute autre fraîcheur rythmique et un casting intéressant en termes d’artistes choisis pour faire les chansons. Je pense que c’est un album énorme. Je suis très flatté ». C'est aussi en bénéficiant et en utilisant le potentiel de divers techniciens sonores comme Les Arnold, Nicholas Dodd et des chanteurs de renom tels que David McAlmont, Natacha Atlas, Iggy Pop, Pulp ou encore le groupe Propellerheads que David Arnold va mener à bien cette incroyable performance sans dénaturer pour autant le matériau d’origine.

 

Pour accentuer cette démarche, le jeune musicien n’hésitera pas à réécrire et arranger fortement certains thèmes tout en tenant compte du travail d’écriture original conçu par John Barry et ses paroliers. Cela impliquera pour le jeune Arnold une série de re-visionnages des films et des scènes précises afin de conserver l’esprit des chansons d’origine.

 

Plus que de simples arrangements, David Arnold travaillera essentiellement sur cet album autour de l’acoustique sonore, les effets de réverbération en échoplex, la profondeur du son ponctuée de quelques trouvailles synthétiques originales, inhabituelles pour ces chansons originales, le tout mêlé à des parties symphoniques magnifiées par des cuivres puissants et des percussions à la Barry, clairement estampillées « 007 ».

Avec « Shaken and Stirred », une nouvelle dimension sonore s’offre à nous et nous permet d'entendre de nouveau des mélodies bien connues qui nous sont familières mais pour lesquelles on ne pourra s’empêcher de se dire que c’est différent mais c’est aussi bien qu’avant !

David Arnold réussit avec cet album un pari exceptionnel en éveillant la sensibilité et toute l'attention de John Barry « himself » qui le félicitera non seulement pour sa démarche osée mais pour avoir donné un autre souffle à ces musiques tout en respectant sa création originale. 

Par ailleurs, l'année 1996 marque le retour de bond sur les écrans avec pour nouveau visage le très charismatique Pierce Brosnan qui vient de s'imposer royalement dans le tout frais « Goldeneye » de Martin Campbell. Cependant, pour les producteurs du film, c'est le poste de compositeur qui va poser problème car même si la partition d'Eric Serra reste honorable et pêchue, elle n'assure pas encore la relève des scores du maître Barry et sera vivement critiquée lors de la sortie du film en salles, des passages entiers du score de Serra ayant d’ailleurs été rejetés et remplacés dans le film par des compositions plus orchestrales de John Altman et David Arch.

 

Dans le feu de l'action, en 1997, la production du nouveau Bond « Tomorrow Never Dies » est en marche, et John Barry, qui assure toujours le rôle de garant de l'univers musical de l'agent 007, va se hâter de convaincre les producteurs Michael G. Wilson et Barbara Broccoli d'embaucher Arnold pour écrire le prochain score de la saga « Bond ».

Pour Barry, la musique de Bond demeure l'essence même du film et il est absolument captial de trouver un successeur efficace à ce poste. David Arnold est un musicien d’origine Irlandaise qui baigne dans la culture musicale britannique !, ce qui coïncidence parfaitement avec les desideratas de la production, mais c'est le succès phénoménal du tube « Play Dead », merveilleusement bien interprété par la chanteuse Bjork, qui apporte à Arnold une réputation solide de compositeur international, sans oublier son incroyable travail musical réalisé sur le score du film « Stargate » de Roland Emmerich en 1994 qui à également contribué à l’ascension d’Arnold à Hollywood au milieu des années 90.

 

En cette année 1996, la publicité de « Tomorrow Never Dies » est lancée dans le monde, ce qui va inciter le studio à embaucher David Arnold pour assurer la partie musicale et qui, sans tarder, va capter l'univers de 007 comme aucun autre compositeur n'aurait pu le faire...la déferlante Arnold version 007 est enfin en marche, et va se prolonger sur plusieurs films par la suite.

 

Pour le jeune musicien anglais, c’est une histoire de passion et un rêve qui est en train de se concrétiser : Ce fut à lui de se montrer à la hauteur du challenge !

 

Voire l'analyse complète de "Tomorrow never dies" par Quentin Billard.

 

 

Shaken And Stirred CD  

 

Warner Music UK/Eastwest

3984 20608 2/EW136CD Great Britain CD-SINGLE

 

East West SAM 3107 United States CD

 

East West/Warner Music 3984-20738-2 Germany CD

 

Warner Music UK/Eastwest EW141CD Great Britain CD-SINGLE

 

Sire/Warner Bros. 31011 United States CD

 

Mantra Records MNT42CD Great Britain CD-SINGLE 

 

 

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